samedi 16 janvier 2010

Le chemin des écoliers 4









17 commentaires:

Tanya a dit…

Breathtaking!

Corinne a dit…

Toujours pas de neige.. Mais j'ai retrouvé quelques prises de l'abbaye cistercienne de Pontigny, si le coeur vous en dit c'est ici
http://picasaweb.google.com/corinne.salou/PontignyLAbbaye#
..Surtout pour y découvrir le sexe des anges, mais je suis rentrée bredouille.
L'histoire de l'abbaye est très riche : depuis le 12ème siècle outre les rendez-vous des Décades de Pontigny, entretiens auxquels Gide et tant d'autres participèrent, elle fut aussi le refuge de Thomas Becket, un intriguant personnage..
J'aime beaucoup ce lieu, surtout la pureté de ses lignes et sa belle lumière intérieure, accentuée encore par la blancheur de ses pierres.

Quelle est cette belle cariatide et quel édifice soutient-elle sur votre dernière prise ? Elle est étonnante.

Patrick Mandon a dit…

«Fire in a red bed» is the name of a song by «Tanya's lovers», new punk roots-rock band.
The singer, Tanya, known as «Lady T», also as «The tremendous leninian» or «The Sexterminator», was born in Russia. Rumor says she's fond of Paris. At this very moment, she probabbly gets a thrill out of it !
So, I just tell her : «Tanya, Ô Tremendous leninian, Ô gorgeous red bikini's owner, I love your deep throat voice, I love your music and your f… m… blog ! Paris is waiting for you !»

Patrick Mandon a dit…

Corinne, votre portrait en noir et blanc me convient de plus en plus, «darling Magoo».
L'immeuble, qui date de 1883,est situé 142, rue Montmartre, Paris 2e. Il abrita le journal La France, d'Émile de Girardin.
Il présente deux atlantes (l'atlante étant le mari de la cariatide), situés de part et d'autre de l'immeuble, et encadrant l'enseigne du journal. Ils sont l'œuvre (vraiment impressionnante, lorsqu'on y prête attention) du sculpteur Louis Lefèvre.
J'aime beaucoup ce genre de chose, c'est pourquoi, darling Magoo, je vous encourage à nous montrer des photographies de détails ou de monuments qui vous plaisent.

Patrick Mandon a dit…

J'ajoute que la ruelle, un peu «coupe gorge» se nomme rue Saint-Joseph. Elle donne d'une part dans la rue Montmartre (près de l'immeuble aux atlantes) et, d'autre part, rue du Sentier. Nous sommes ici dans ce qui fut le quartier naguère très animé de la presse : il recèle des trésors de paysage urbain, que je vous ferai découvrir.

Tanya a dit…

Salut cher Patrick,
Your photos of Paris fill me with an overwhelming desire to be there! The quiet streets and the light of the early morning reveal the great city in all it's splendour! The grandiose statues leave me with a sense of nostalgia and longing to return to the
elegant graces of the your eternally charming and breathtaking city!
Thank you

Patrick Mandon a dit…

Corinne, il est possible que «darling Magoo» vous paraisse familier. Dans ce cas, je dirai «dear Magoo».

Patrick Mandon a dit…

Dearest Tanya, you'll be always welcome on this blog and in Paris. You know Corinne, our «darling Magoo» (from the film Polly Maggo ; read «Mad about Magoo» on our blog), you know Nadia, our «Bohemian Rhapsody», but you don't know our «ey of tiger», the gorgeous Émilie. She'll be back in a few time.
Kisses from Paris, dearest Lady T !

Corinne a dit…

Un Atlante bien sûr ! Je lui trouvais aussi le dos un peu trop musculeux..
Emile de Girardin, renseignements pris, fut aussi l'inventeur des insertions publicitaires dans les journaux, avec le but avoué d'une plus large diffusion sans obligation d'abonnement pour le lecteur. Il fut un précurseur, et ô combien suivi !
5Mais le titre de son journal était-il bien "La France" ? J'ai lu ailleurs "La Presse".°
Mes photos de l'abbaye ne vous ont pas séduites ? aucune ? dommage, j'essaierai de faire mieux la prochaine fois.

Corinne a dit…

Je préfère darling à dear.. Patrick, "dear Magoo", cela fait plus Atlante que Cariatide !

Corinne a dit…

"séduiT" !!!!

Patrick Mandon a dit…

Darling Magoo, qui a dit que vos photographies ne m'avaient pas séduit ? Il faut que je les intègre à un autre message. En ce moment, je voudrais une ambiance hivernale, et j'aimerais beaucoup des vues de port de commerce, de ciel lourd, je voudrais des gares, des quais, des ambiance de départ, même immobile. J'aimerais que chacun (chacune) d'entre vous présente son lieu d'exil et de rêverie en hiver.
j'ai besoin d'imaginer des séparations, des mélancolies, des affolements, des regards croisés, des êtres qui ne se trouvent jamais.

Corinne a dit…

Dear Patrick, alors nous attendons les brumes londoniennes de Nadia..

olyvier a dit…

Patrick, je lis votre demande... Je vais tâcher de m'y employer.

monde d'avant a dit…

J'ai cru, pour le coupe gorge, avant de vous lire qu'il s'agissait de la rue Séguier prise le dos à la Seine, à la hauteur des locaux de la Table Ronde.

Patrick Mandon a dit…

Il y a de cela, Monde d'avant, il y a de cela. Vous dites Table ronde, je vois Jean Cocteau, Michel Déon, Roland Laudenbach (que j'ai un peu connu), Jacques Laurent, Jean Anouilh, et, bien sûr, M. Jadis-Bondin qui, un beau matin, habillé en chauffeur de maître, botté de noir, portant casquette à visière, vint, au volant d'une Rolls, chercher au commissariat du 6e arrondissement de Paris, un certain Roger Nimier, écrivain de son état, placé dans une cellule de dégrisement. Ce fut sans doute la seule fois qu'un Blondin sobre venait à la rescousse d'un ami ivre !

Patrick Mandon a dit…

Monde d'avant, je lis qu'une certaine Elena Morand Petrescu vous fait un aimable cortège. Cette délicieuse personne réunit sur son nom l'union, irremplaçable, des génies roumain et français. On a prêté à Paul Morand de nombreuses bonnes fortunes : Cezar Petrescu avait-il une sœur, que l'attaché d'ambassade aurait pu fréquenter d'un peu près ?
Il est vrai que ces femmes roumaines ont fait tourner les têtes, à Paris, dans les années 1900-1930 : Hélène Vacaresco, Marthe Bibesco et autres «Nymphes d'Europe».
Ah, Monde d'avant, vous êtes bien entouré ! Moi aussi, d'ailleurs !