samedi 22 mai 2010

La nuit 6

«Longtemps, je me suis couché de bonne heure
Vers sept heures du matin.
On traverse Paris. On est las. On a croisé des ombres émouvantes. On sait que le sommeil ne viendra pas, mais, au printemps la fraîcheur du matin, et sa lumière douce nous tiendront la main. On se rappelle la douleur de Sinatra, qui cherchait le reflet d'Ava Gardner jusqu'au fond des verres.
-Et tout de suite, que veux-tu entendre ?
-Une histoire d'ombre
-Ah je vois ! The shadow
-…of your smile
-Je vais t'en faire, moi, des ombres sous les yeux !

2 commentaires:

Emilie a dit…

Je réponds ici aux chaleureux messages d'amitié de Corinne et Patrick. Non, je ne suis pas de marbre !
Le combat a été rude, mais ni les élèves ni leurs géniteurs ne m'ont eue! Le soleil est revenu et l'école est bientôt finie; je peux à nouveau caracoler, fière et sereine, sur mon pur sang le long des plages! Haut les coeurs !

Patrick Mandon a dit…

Ah, «Navaronne» est de retour ! Que l'été sera doux à l'ombre de ses obus !