samedi 29 mai 2010

Les garçons

Le dieu caché
Visconti incarne un temps qui n'appartient plus qu'à quelques mémoires. Ses films, comme ceux de Fellini, d'ailleurs, n'ont même pas le traitement commercial qu'ils mériteraient : on rappellera que le dvd de "Conversation piece” (titre anglais), "Gruppo di famiglia in un interno” (titre italien), stupidement traduit par "Violence et passion”, ne bénéficie pas d'une version française, ni, bien sûr, d'un sous-titrage en français.
Il y a de cela quelques semaines, j'ai découvert les images suivantes, qui montrent la quête viscontienne du visage et de l'allure de celui qui allait prendre le rôle de Tadzio, dans le film Mort à Venise. Je me suis demandé si, aujourd'hui, il serait seulement possible à un cinéaste de procéder ainsi, et même s'il laisserait à ses collaborateurs la liberté de le filmer aussi librement.
Avant de mettre fin à la charmante aventure que fut Tous les garçons s'appellent Patrick, je voudrais vous entretenir de Mario Praz, qui fut sans doute le conseiller et le modèle de Visconti relativement à la décoration de ses principaux films. Mario Praz est un personnage mystérieux, qui envoûta l'Italie. On disait qu'il avait commerce avec le Diable…







2 commentaires:

Anonyme a dit…

Non, s'il vous plaît, ne mettez pas fin à "Tous les garçons 'appellent Patrick". J'ai découvert tant de choses grâce à vous! Et votre blog a un ton unique.

Vincent Deyveaux a dit…

Allons, ce n'est qu'un 'au revoir'. J'avoue ma préférence, dans vos billets, pour les histoires de ducs et duchesses,et sans décrier la suite.Bien à vous, Vincent.