dimanche 17 février 2013

A little blue

Impeccable diction, voix merveilleusement placée, un discret encanaillement dans l'élégance : voilà Patachou, dans une chanson écrite et composée par Charles Aznavour en 1951, crée par Piaf, et reprise, hélas ! par Patricia Kas.



On ira à  La mémoire qui flanche ainsi qu'à  Cœurs croisés, cœur gravés

10 commentaires:

Anna Valenn a dit…

la pâte à choux sans doute ce que j'ai appris de plus sérieusement utile à l'école !

Pierre a dit…

Elle a d'abord un nom de scène incroyable. Et sa voix en effet, l'est tout autant. J'aime beaucoup la chanson qu'elle interprète avec Georges Brassens (maman papa) et sa reprise des "voyous"
La Patachou, c'est quelque chose!

Cécile Thérèse Delalandre a dit…

C'est chou ! et quelle voix! *_*

Mr. PM a dit…

Patrick, merci pour votre message (et à quelques autres qui méritent l'attention de tous les visiteurs de ce blogue). Vous ne vous offusquerez pas si nous prenons pour notre compte cette chanson. Vous êtes sévère pour Patricia Kas qui annonçait pour nous le merveilleux mois d'Aout et le bleu de la mer. Tant de bleu...

Nuagesneuf a dit…


Bien sûr Patachou et plus encore Cora Vaucaire dont le charme mélancolique et mutin reste associé aux ondulations de ses robes en crêpe de soie ...

D'accord avec PM, vous êtes bien sévère, cher Patrick, avec Patricia Kas. Idylle avortée ?...

Patrick Mandon a dit…

Mr PM, Nuageneuf, suis-je trop sévère avec Pat Kaas ? C'est possible, mais je n'arrive pas à accrocher à son interprétation des chansons de Piaf. Il y a chez elle une affectation maladroite. Mais je vais essayer de le démontrer par l'exemple dans un prochain message.

Nuagesneuf a dit…


Ah ! tout s'éclaire. Si vous évoquez, cher Patrick, les chansons de Piaf, alors là, je n'ai aucun avis, ne connaissant pas les interprétations et n'ayant aucun désir de les connaître d'ailleurs. Je me résigne à tomber bien bas dans votre estime en vous confessant que je suis incapable de supporter Madame Piaf plus d'une minute ! C'est physique.

Notre amitié survivra t-elle à cet aveu ? J'en tremble par avance...

Patrick Mandon a dit…

Cher Nuageneuf, notre amitié a résisté à l'interprétation désastreuse de La belle vie, par Gérard Darmon, que vous avez porté aux nues. C'est assez dire que cette amitié est solide !
Je sais que le rappel de cet épisode musical vous est douloureux, mais il était nécessaire…

Jondeau a dit…

Je trouve que les différences de goût, loin d'offenser sont si prometteuses qu'entre amis, il ne suffit pas de les avouer, il faut encore les signaler.
Il est rare qu'on choisisse le vômi comme sujet poétique, mais la traversée de la Manche du Voyage au but de la nuit et le vers de Rimbaud sur le même sujet me ravissent, et les gargouillements d'orgies alcooliques qu produit la voix de Piaf, parfois aussi. C'est pourquoi j'aimerais en savoir si le pouvoir évocateur de "Mon pauvre cœur bave à la poupe,
Mon cœur rempli de caporal dégoûte quand la vois de Piaf dégoûte.

Patrick Mandon a dit…

Bonjour, M. Jondeau, heureux de vous accueillir. Votre excellent texte, belle variation sur les goûts et les couleurs, me convient parfaitement. Mais êtes-vous sûr de l'orthographe de tous les mots ? Faute d'orthographe n'est d'ailleurs pas faute de goût.