mardi 1 septembre 2009

Un jeune homme d'autrefois



Le garçon qui a composé et qui chante cette chanson, inspirée d'un autre temps, se nomme Jean-Jacques Debout
. Beaucoup souriront, penseront aux spectacles pour enfants donnés par Chantal Goya, sa femme à la ville, et ne sauront jamais qu'il est l'un des plus doués parmi nos auteurs-compositeurs. Voici deux minutes cinquante-six secondes absolument désuètes, mais nécessaires, quelques instants d'un slow ultra-tendre, pendant lesquels messieurs, vous pourrez tenter votre chance auprès de ces dames. Un slow bien mené conduit au bonheur éblouissant, mais il suffit d'un détail (un parfum mal choisi, par exemple ou des pellicules sur le col) pour que tout espoir s'évanouisse. Souvenez-vous qu'avec les filles, seuls les détails comptent. En piste !


Nos doigts se sont croisés

10 commentaires:

Emilie a dit…

Les années 60 ! Je ne connaissais pas ce slow, il est vrai que je suis beaucoup plus jeune que vous, cher cousin ! J'espère que vous me le ferez danser au bal de la Comtesse ?

Dans le genre slow torride, vous avez dû connaître le fameux "sag warum" ?

Et puis aussi ça :

http://www.youtube.com/watch?v=1iaROib5Wb0&feature=related

Il était beau garçon Udo, mais là encore, j'étais trop jeune !

Emilie a dit…

Enfin, si vous pouvez encore danser !

Souvenez-vous que la dernière danse de Paul lui a coûté un pied !

Patrick Mandon a dit…

Ma délicieuse cousine chipie,
Oh oui, je vous ferai danser ! Vous valserez jusqu'à perdre haleine, vous rockerez sur des figures dont vous n'imaginez pas la complication, je changerai de pied sans vous prévenir, je vous entraînerai dans un rythme affolant, dans une effrénée farandole qui vous laissera sans souffle, où vous perdrez la tête. Nous serons en sueur, ma sœur, vous aurez rouge mine, ma divine, vous demanderez grâce, ma belle chasse, vous aurez mal aux pieds, mon gibier.
Si vous disposez d'une paire de hanches en état de fonctionnement et de deux genoux aptes à se plier (!), vous ne regretterez pas votre passage entre mes bras. Il est fort possible qu'à la fin, éblouie, pantelante, mais heureuse, vous me remerciiez par une génuflexion…

Emilie a dit…

Cousin, au rock acrobatique, je suis imbatable !

Mais pour les slows immortels, rien ne vaut les Platters ou James Brown !

Emilie a dit…

imbattable

Patrick Mandon a dit…

Cousine, je vous le dis, après la dernière danse, vous me remercierez à genoux…

Anonyme a dit…

Enfin!
J'aime les retrouvailles.
C'est beau.
J'avais une peine pour vous.
MLF

Patrick Mandon a dit…

MLF,
Vous le savez, nous avons des détestations communes. À ma manière, je vous ai soutenue, lorsque la vermine etnoceintrée, issue d'un blog haïssable, contraire, par son esprit et par ses manières, à l'esprit de la République, a déversé sa bile noire sur vous et sur quelques autres.
Par ailleurs, j'apprécie votre rhétorique savante, qui n'a pas son pareil pour créer l'affolement chez l'ennemi.
Mais vous avez commis à mes yeux une faute grave : vous avez salement insulté l'une de mes très chères, l'une de mes très douées, Émilie.
Je suis en tout d'abord solidaire de mes ami(e)s. J'éprouve envers eux un sentiment proche de la fraternité. Je les soutiens, quoi qu'ils aient fait. j'ai grandi dans cet esprit, je vieillis idem.
Alors, MLF, vous serez la bienvenue ici, après que vous aurez présenté vos sincères excuses à Émilie, pour deux ou trois mots très déplaisants, injustifiables et falsificateurs.
Je suis au reste persuadé que vous pourriez produire un excellent exercice de style, sur le mode de ce blog, qui surprendrait notre attente et notre sensibilité.

Anonyme a dit…

Patrick
Merci pour tout.
Mais toute farce a une fin.
Il faut réécrire une autre pièce.
J'aime beaucoup les jeux de rôles et apprécie de façon gourmande la galanterie.
Il n'y a pas mieux pour voir le derrière d'une belle créature.
Entre quiqua on se comprend.
Je vous visiterai quand j'aurais le temps.
Vous aimez si j'ai ben compris, la complexité et réconcilier la bête et la belle.
La belle étant la soeur jumelle de la bête, nous voici dans un cas de figure assez exemplaire.
Bien le bonjour à Edenmilie.
Et bravo l'artiste.
J'aime la littérature quand elle ne joue pas avec le feu.
Je vous enverrai un jour le lien de mon blog
ps/depuis que j'ai quitté Causeur, je trouve que le niveau a considérablement baissé.
ça papote les petites femelles.
Bien à vous
MLF

Patrick Mandon a dit…

MLF : «J'aime la littérature quand elle ne joue pas avec le feu»

Il n'y a pas de littérature sans feu. La littérature a quelque chose à voir avec le feu. Elle joue avec lui, et s'en joue. En joue ! Feu !