vendredi 2 septembre 2016

Retrouvailles et séparation : heureusement…


À l'évidence, il est bien plus facile de se dire adieu dans ces conditions…


Cora Vaucaire "Heureusement on ne s'aimait pas... par sylvainsyl

À propos de Cora : 

Sur trois notes  La vie music-hall




12 commentaires:

Patrick Mandon a dit…

Dearest Nuage,
Vous m'avez adressé un charmant message, que j'ai voulu publier, or, il a disparu ; mauvaise manœuvre ? Quoi qu'il en soit, je vous remercie vivement.
See you soon, my friend !

Célestine ☆ a dit…

A peine revenez-vous que déjà vous nous quittez...
Est-ce seulement possible ? ;-)
Ou ne serait-ce que pour nous présenter de façon taquine cette belle chanson de rupture ?
Quoi qu'il en soit, j'espère que vous passâtes un bon été, comme ils disent chez Volkswagen...
¸¸.•*¨*• ☆

Patrick Mandon a dit…

Chère Céleste, il arrive que la rupture prenne plus de temps que la liaison elle-même : on se sépare, et cela dure, et cela n'en finit pas : c'est passionnant, une rupture, parce que c'est nécessaire et douloureux. Souvent, ce qui est nécessaire est douloureux. Voilà bien la clef de l'existence humaine : la douleur et la nécessité. Soyons nécessaires aux autres, nous leur serons d'autant plus douloureux (si j'ose dire).
J'aime assez votre bon mot sur Volkswagen, parce qu'il est « basique » et modeste, il rappelle l'enfance.
Note : j'ai assisté au dernier récital de Cora Vaucaire, à Paris ; je crois me souvenir qu'elle a interprété cette superbe chanson.

Célestine ☆ a dit…

II m'arrive en effet d'être assez basique comme fille...Et de me réjouir comme une enfant d'un bon mot...
J'aime beaucoup votre postulat : nécessaire donc douloureux ? A voir...
Par exemple boire est nécessaire mais pas forcément douloureux...à moins que vous ne parliez de la soif ? ;-)
¸¸.•*¨*• ☆

Patrick Mandon a dit…

La soif, dites-vous : nous percevons la soif comme une alerte, mais la séparation ? Ce qui précède une séparation nous a peut-être alerté, l'alerte passée, entendue, nous « activons » la séparation. La médecine appelle ce genre de chose - la soif, la faim- un besoin vital. Quant à la séparation, elle ne me paraît pas relever de la même définition.
Cela dit votre manière de questionner est fort habile : je m'incline.

Célestine ☆ a dit…

Ne vous inclinez pas de trop, mon ami, je n'aime pas les courbettes, vous savez bien mais plutôt les hommes droits et debout !
¸¸.•*¨*• ☆

Patrick Mandon a dit…

Vous avez bien raison, Célestine, d'aimer les « hommes droits et debout ». À propos de « se tenir droit », connaissez-vous le film « Marie Martine » d'Albert Valentin ? Une réplique est demeurée fameuse. On peut lui trouver un double sens, vous retiendrez celui qui vous conviendra…
https://www.youtube.com/watch?v=Zs_S3gYn4UQ

Célestine ☆ a dit…

Je reviens vous faire un petit signe... je n'avais pas vu ce dernier commentaire (enfin je ne crois pas) mais à ma décharge, vous l'avez posé le 9 septembre, le jour même où mon père nous a faussé compagnie pour un monde meilleur. Ou que l'on dit tel.
Pour répondre à votre question, je vois bien quel double sens l'on peut trouver à la réplique de Saturnin Fabre. Mais le film permet-il de l'envisager dans ce sens figuré ? Je ne sais...
J'espère que vous n'êtes pas mort, quand même. Une aussi longue absence...
Amicalement, bien à vous
¸¸.•*¨*• ☆

Patrick Mandon a dit…

Une aussi longue absence… Un beau film, et une merveilleuse chanson, Trois petites notes de musique, texte de Henri Colpi, musique de Georges Delerue, interprétée par Cora Vaucaire :
« la la la la la, tout rève
Rime avec s'achève
Le tient n'rime à rien
Fini avant qu'il commence
Le temps d'une danse
L'espace d'un refrain ».
Une puissante, persistante mélancolie : les être sont faits pour se frôler, mais non point pour s'atteindre.


https://youtu.be/ITm5kfZJUfw

Célestine ☆ a dit…

Bon vent à votre vaisseau, cher Patrick.
Revenez quand bon vous semblera. ;-)
¸¸.•*¨*• ☆

Anonyme a dit…

Je ne venais plus très souvent mais je passais tout de même. Vous allez me manquer, Cher Patrick.

Amitiés et au plaisir de vous relire un jour.

Eureka

Patrick Mandon a dit…

Chère Eureka, je me souviens… Le club des Cinq, Les Enfants terribles, le feuilleton Drieu la Rochelle chez Causeur… Vous étiez là dès le début de ma petite aventure. Chose curieuse, j'avais envie de revenir aujourd'hui, d'écrire quelque chose. Je crois que, de temps en temps, je reviendrai. Faites-moi la grâce de repasser.